Comment et où voter ?
Remise du Sablier d’or
Les 12 jeux présentés ont déjà tous reçus un petit Sablier, qui marque leur sélection.
À l’issue de cette semaine de présentations, vous aurez quelques jours pour voter pour les jeux qui ont créé de l’envie. Nous collecterons ces votes, qui nous permettront de savoir quel jeux vous avez élu Sablier 2025.
Une petite cérémonie sera organisée en live le vendredi 11 avril en fin de journée, pour vous dévoiler les résultats.
Notre sponsor, aujourd’hui, c’est Insert3D
Pourquoi un insert de jeu ?
- Accélère la mise en place des jeux
- Agrémente l’expérience de jeux
- Facilite le rangement
- Permet le rangement vertical des boites
- Permet le rangement des extensions dans la boite de jeux et donc gagner de la place dans la ludothèque
La différence d’insert3D par rapport à ce qui existe déjà :
- Matériaux durables et de qualité (bois issu de forêt gérées durablement) et quelques éléments en impression 3D pour optimiser le rangement
- Les inserts sont livrés déjà assemblés. Cela permet une utilisation immédiate et ne nécessite ni matériel ni compétence de bricolage. Et garantie de ne pas casser les éléments au montage.
- Conçu et Fabriqué en France à Dijon
- Expédition possible dans de nombreux pays d’Europe
- Un catalogue qui s’agrémente de jour en jour
En entrant le code SABLIERS2025 lors de la validation d’un panier d’un minimum de 40€, recevez gratuitement 2 coupelles tricolores comme celles-ci. Pour cela, vous devez les avoir préalablement ajoutées au panier. Limité aux 50 premières commandes et jusqu’au samedi de révélation du Sablier d’Or 2025
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Rubrique de Yoann
Le puzzle du jour
Aidez Aline, Guillaume, Martin, Pénélope et Yoann à trouver leur place à l’écran. En respectant les affirmations de l’image, placez les 4 animateurs à leur place.
Reiner Knizia, parcours et citations
Les débuts et le premier jeu publié
Né en 1957 à Illertissen, en Allemagne, Reiner Knizia a conçu son premier jeu à l'âge de huit ans, animé par le désir d'explorer de nouveaux thèmes et défis absents du marché. Avant de se consacrer pleinement à la création ludique, il a mené une carrière académique et professionnelle impressionnante, obtenant un doctorat en mathématiques de l'Université d'Ulm et occupant des postes de direction dans le secteur bancaire.
Il a découvert ses premiers jeux chez... le barbier de son village.
Reiner Knizia évoque souvent le rôle particulier qu'a joué le barbier de sa ville natale dans son parcours ludique. En effet, dans la petite ville d'Illertissen, l'accès aux jeux de société y était très limité. Le seul endroit où il pouvait en trouver était le salon de coiffure local, qui proposait une sélection restreinte de jeux. Cette situation l'a donc conduit, à l'âge de huit ans, à concevoir ses propres jeux pour pallier ce manque et explorer des thèmes qui l'intéressaient. Cette expérience a non seulement nourri sa créativité, mais a également posé les bases de sa future carrière prolifique en tant que concepteur de jeux de société.
Son premier jeu publié, Goldrausch, est sorti en 1990 chez Hans im Glück, marquant le début officiel de sa carrière de designer de jeux.
Récompenses et distinctions
Reiner Knizia a reçu de nombreux prix prestigieux au cours de sa carrière :
Spiel des Jahres :
Keltis (2008)
Kinderspiel des Jahres :
Wer war's? (2008)
Deutscher Spiele Preis :
Modern Art (1993)
Tigre & Euphrate (1998)
Taj Mahal (2000)
Amun-Re (2003)
Prolificité impressionnante : Avec plus de 800 jeux publiés, Knizia détient le record du plus grand nombre de jeux listés sur la plateforme BoardGameGeek.
Adaptabilité thématique : Knizia est connu pour sa capacité à adapter ses mécaniques de jeu à divers thèmes. Il a ainsi déclaré pouvoir modifier le thème de ses jeux sans altérer les règles, ce qui lui permet de répondre aux demandes variées des éditeurs.
Les citations :
"Quand je conçois un jeu sur les civilisations antiques, je commence par les mécaniques. Et quand je fais un jeu sur les courses de chameaux… je commence aussi par les mécaniques."
"Quand on joue à un jeu, le but est de gagner, mais c'est le but qui est important, pas la victoire."
"La plupart de mes idées meurent dans la première heure… Est-ce un échec ? Je n’appelle pas ça un échec. C’est une expérience."
"Ce que je veux accomplir : des jeux simples, mais dans lesquels les gens peuvent s’investir. Et on voit qu’à partir de cette simplicité, un second niveau de profondeur émerge. C’est ce qui donne envie de rejouer."
"Je commence toujours par la mécanique. Même quand je dis que je commence par un thème, je réduis le jeu à la mécanique. Alors les gens disent que mes jeux sont abstraits. Et ils ont raison ! Je veux créer des émotions, je veux créer des expériences. Mais je fais cela en créant une structure dans laquelle les gens peuvent apporter leurs propres idées et interprétations. Je leur offre le terrain de jeu."
"Les jeux de société ne sont pas en concurrence avec les jeux électroniques. C’est une vision bien trop étroite. Les jeux sont en concurrence avec toutes les autres expériences de loisir."
"Les livres et les jeux sont, pour moi, un miroir de notre époque… Si vous voulez créer des jeux pertinents, vous devez observer ce qui se passe dans le monde, et en rendre compte dans vos jeux."
"Quand on me demande quel jeu aurait mérité plus d’attention, ce n’est pas à moi de le dire. Je le promeus, je veille sur lui, je fais de mon mieux pour lui, parfois il décolle, parfois non – et c’est très bien ainsi ! Cela fait partie du ‘jeu’, entre guillemets."
"Concevoir des jeux est un art, pas une science."
Lors d'une interview, Knizia a admis qu'il lui arrivait d'oublier certaines règles de ses propres créations. Il a raconté qu'en rejouant à l'un de ses anciens jeux, il s'est surpris à redécouvrir des mécanismes qu'il avait lui-même conçus. Cette situation l'a amené à plaisanter sur le fait qu'il pourrait être son propre public idéal, découvrant ses jeux comme si c'était la première fois.
Solution du puzzle :
Rubrique d’Aline
Écosse ou Irlande ?
Comme dans Rebirth, vous avez le choix !
Fun facts :
Après la Légende de Grestoke, Christophe Lambert est casté pour jouer dans Highlander et à la grande consternation des producteurs, il ne parle pas du tout couramment anglais. mais il finit par s’en sortir ! Queen ne devait écrire qu’une seule chanson, mais inspirés par le film, ils en écrivent plusieurs autres dont “it’s a kind of magic”
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Lion d’or à Venise en 1996. Il s'agit d'un film biographique dans lequel Liam Neeson interprète le rôle-titre Michael Collins, l'une des figures de proue de la lutte de l'Irlande pour son indépendance de la Grande-Bretagne au début du XXe siècle. En Irlande, même si certains reprochent au film de rouvrir de vieilles blessures Michael Collins est devenu le film rencontrant le plus gros succès lors de sa sortie, n'étant battu que par Titanic, un an plus tard.
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La scène du débarquement de Normandie a été filmée en Irlande et a coûté 11 millions de dollars, impliquant plus de 1 000 figurants qui étaient pour la plupart des réservistes de l'armée irlandaise.
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Dans les années 1930, alors que beaucoup d'Irlandais émigrent vers les États-Unis, la famille McCourt fait le chemin inverse et quitte Brooklyn pour retourner à Limerick. La mère, Angela, doit se battre pour élever ses enfants. Son mari (Robert Carlyle) est incapable de trouver un emploi et quand il déniche un petit boulot, il dépense sa maigre paie dans les bars. Leur fils aîné, Frank, tente de s'en sortir dans cette Irlande marquée par la Grande Dépression et où sévit l'exclusion sociale. Le film s'inspire du roman autobiographique Les Cendres d'Angela de Frank McCourt (1996). Le roman est traduit dans 25 langues et publiés dans 36 pays, il obtient le prix Pulitzer de la biographie ou de l'autobiographie
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La légende raconte que ce coquin de Hitchcock avait choisi une des séquences des menottes pour le premier jour de tournage, et qu’il feignit pendant plusieurs heures d’avoir perdu la clé, histoire probablement de laisser la glace fondre entre ses deux comédiens.
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On suit les débuts d'un groupe de soul music de Dublin, les Commitments, formé par Jimmy Rabitte. C'est au moment où leur musique devient parfaite que leur groupe éclate. Film d’Alan Parker (Mississippi burning, fame, Evita , cendres d’Angela, Angel heart)
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Un jeune militant irlandais réfugié aux États-Unis est chargé de récupérer en contrebande pour l'IRA une importante cargaison de missiles. Pour mener à bien sa mission, il prend une nouvelle identité et trouve refuge dans la famille d'un policier new-yorkais d'origine irlandaise qui ignore tout de ses activités. Une véritable affection nait entre les deux hommes (alors que les deux acteurs se sont détestés). Mais bientôt le policier se doute du rôle de son hôte. (Allociné)
Il s'agit d'une histoire tirée de faits réels. Ce film engagé, qui met en scène la chronique d’une erreur judiciaire, est l'un des plus marquants de la carrière de Jim Sheridan. Il a reçu l'Ours d'Or au Festival de Berlin en 1994 et a été nommé sept fois aux Oscars. Au nom du père est une critique virulente et sans concession du fonctionnement de la justice britannique lors des vagues d'attentats de l'IRA provisoire dans les années 1970.
Rubrique de Pénélope
Les genres de prédilection Reiner Knizia
Reiner Knizia c’est tout simplement l’auteur le plus prolifique de tous les temps. En 2022 il avait édité plus de 700 jeux, et je pense qu’aujourd’hui il n’est pas improbable qu’il se rapproche des 800. Il a à lui seul 32 pages d’entrées recensées dans BGG…
Reiner Knizia crée son premier jeu de société à l'âge de huit ans. Diplômé d'une Maîtrise es sciences de l'Université de Syracuse aux États-Unis, ainsi que d'un doctorat en mathématiques de l'Université de Ulm en Allemagne, Knizia vit en Angleterre depuis 1993. On lui a parfois reproché de beaucoup recycler ses mécanique, de faire des jeux trop similaire. De mon point de vue on est plus proche de la démarche artistique qui consiste à faire des variations sur le même thème. Tel un peintre il a ses périodes bleues, ses périodes fleurs et ainsi de suite. Et ce qu’il a de prodigieusement agaçant c’est qu’il arrive assez facilement à faire d’excellents jeux même quand ils sont relativement proches.
Faisons ensemble un tour de ses mécaniques de prédilection:
Les années 90, une majorité de Jeux d’enchères. Ce mécanisme vous oblige à placer une enchère, généralement monétaire, sur des objets lors d'une vente aux enchères de biens afin d'améliorer votre position dans le jeu. Ces biens permettent aux joueurs d'effectuer des actions futures ou d'améliorer leur position. Il en existe littéralement des milliers mais Knizia est littéralement l’auteur référence et le maître du genre.
Les jeux de contrôle de territoire et de majorité vont devenir à partir de la fin des années 90 une de ses spécialités.
Les jeux de Stop ou encore. Les joueurs doivent choisir entre se contenter de leurs gains existants ou tout risquer pour obtenir des récompenses supplémentaires, dans un jeu où une part de hasard ou de chance est présente.
Les jeux abstraits durant les années 2000 surtout
Les jeux d’affrontement à 2 (chronique complète sur le sujet dans l’émission d’avant-hier)
Les jeux de courses, jeux où l'objectif est d'être le premier à atteindre un point de contrôle en naviguant ou en contournant les obstacles
Quelques ovnis (excellents, évidemment pour la plupart)…
Et enfin plus récemment Les jeux de pose de tuiles
Vous l’aurez compris, malgré les reproches que l’on peut faire à Knizia sur le fait qu’il pourrait avoir une tendance à réutiliser les mêmes mécaniques il faut reconnaître qu’il est aussi bon dans presque tout, et qu’il a presque tout essayé. C’est donc en effet l’auteur le plus prolifique de tous les temps mais aussi tout simplement un des meilleurs, capable d’innover, de recycler, de perfectionner, et au final de se renouveler., pour notre plus grand plaisir.